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Affichage des articles du juillet, 2015

Eau rage ! Ô désespoir !

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dans le bois, les euphorbes et épimedium pourtant si résistants ont complètement grillés Depuis mi-mai la sécheresse s’est installée au Jardin des Mille temps et depuis juin, la canicule l’accompagne.  Ce sont là deux compères dont je me serais bien passée… Mais impolies, elles s’attardent, peu pressées de repartir vers le sud ; là où elles ont habituellement leurs quartiers. dans la cour le contraste est saisissant entre la pelouse poussant sur du remblai et le massif de rosiers plantés dans de la bonne terre et avec un important paillis  Le phénomène est exceptionnel, je suis allée relever sur un site de météo les moyennes des mois de juin et juillet 2015 pour la région d’Orléans. Pour juillet nous sommes actuellement à une moyenne de température maximum de 29,9°. En juin, les températures maxi étaient déjà supérieures de presque 3° à  celles relevées habituellement. Ajouté à cela un déficit en eau ; il n’a pas plu : 6 mm en 2 mois alors qu’habituellement il t

Frelon asiatique le retour

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J’en ai aperçu deux hier soir rôdant auprès des ruches et j’ai réussi à en tuer un.  Ils sont de retour... Depuis l’année dernière nous avons appris à les identifier au premier coup d’œil. Il y a ce vol stationnaire devant les ruches et les abeilles qui paniquent. Ils sont très sombres avec cette grosse tâche orange sur la face comme un nez de clown. Sauf que ce sont de sinistres bestioles.  Plus petits et plus voraces que leurs collègues européens les « vespa velutina » ou frelons asiatiques sont des destructeurs de ruches. Pour l’instant ils sont attirés par le miel que nous avons laissé lécher aux abeilles après la récolte et ne s’attaquent pas trop à celles-ci.  Mais d’ici quelques semaines ils vont passer en phase protéinée et les tuer. Leur stratégie est simple : ils se postent en vol stationnaire devant l’entrée des ruches et attrapent une abeille, la coupe en deux avec leurs puissantes mandibules et repartent avec le thorax de leur victime vers leur

L’art de faner en beauté

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les jolies graines du coeur de Marie J’adore les fleurs et m’extasie sans relâche devant leur floraison, mais sitôt celle-ci terminée, je me tourne vers la prochaine à venir. Je taille, je coupe ce qui a fini de fleurir : tout doit rester propre et beau à regarder. knautia macédonia en bouton, en fleur et fané Pourtant, n’y-il a-t-il pas des plantes qui sont belles une fois fanées, qui restent décoratives ? Bien sûr on pense en premier lieu à la délicate nigelle de damas, dont les capsules ouvragées nous enchantent après la jolie floraison. Je n’en ai plus au jardin, car je suis un peu fâchée avec les annuelles, ou plutôt avec leur germination, ne restent que celles qui se ressèment toutes seules. allium Christophii fané Il y a également les hortensias au coloris évolutif en fonction de l’avancée de la floraison et qui nous permettent de réaliser de jolis bouquets secs. Ce n’est pas encore la saison, ils commencent juste à fleurir. Il y a aussi les

Le jardin à l'épreuve de la sécheresse

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Louis Sauvage (attention la photo est trompeuse c'est un grimpant) et la campanule poscharkayana La Marne un polyantha Barbier de 1915  Alors qu’il aurait dû être le mois de l’apothéose du jardin avec la floraison des roses, juin a été celui de la sécheresse.  Pas plus de 5 mm d’eau en un mois et demi et encore en quatre fois, alors que les températures ont dépassé les 25° de moyenne avec des pointes à 35°! Et ce n’est pas fini : cette semaine le thermomètre devrait s’affoler et frôler les 40°C.  Les pluies sont passées géographiquement en dessous ou au-dessus de chez nous.  Mes cuves sont vides depuis longtemps.  Il n’y a pas d’arrosage automatique au Jardin des Mille Temps, à la fois par conviction mais aussi par manque de temps (nous en avions prévu un pour le potager mais nous ne l’avons pas encore installé). Jean Mermoz (Hemeray-Aubert) polyantha de 1937 J’ai dû faire des choix.  Pas d’arrosage de la pelouse, el