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Affichage des articles du novembre, 2016

Bilan 2016 des expérimentations au potager

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Drôle d’année météo que cette année : un hiver très doux avec une ou deux gelées seulement, suivi d’un printemps froid et d’une fin de printemps apocalyptique ; avec ici dans le Loiret, des inondations comme nous n’en avions jamais connues. Alors que fin juin j’essayais de positiver en me disant que cette année au moins les plantes ne manqueraient pas d’eau ; juillet, août et même septembre ont été des mois caniculaires et secs. Malgré ces conditions climatiques difficiles le potager a tout de même fourni de belles récoltes. Nous avons doublé notre capacité de stockage d’eau de pluie avec l’installation d’une deuxième cuve de 1000 litres, permettant 3 semaines d’autonomie. Pourtant ponctuellement nous avons dû arroser avec l’eau du réseau d’eau potable lorsque celles-ci ont été à sec.  Contrairement à l’année dernière nous avons choisi de ne pas sacrifier le potager. Nous avions également testé au printemps un nouveau type de bordures en plastique rec

Derniers feux

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Jour après jour le jardin se dénude. Je le trouve encore beau, scintillant de mille feux sous le ciel gris et menaçant. J’aime cette fin de saison empreinte de mélancolie. C’est comme si un cycle se terminait dans un grand brasier. Nous sommes à ce moment charnière, à cet instant magique ou tout s’est consumé. Il n’y a plus de flammes. Les braises brulantes rougeoient encore dans la cendre grise. Bientôt tout va s’éteindre, mais pas encore… Il est comme ça mon jardin en ce moment : il brille de ses derniers feux.

Le sentier aux bassines (le bois jardiné 2)

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Il y a quelques mois suite à l’été sec et caniculaire dans l’article les championnes du régime sans eau   (voir l'article en question)   j’avais dressé le bilan des plantes résistantes ou non à la sécheresse. Mes hortensias macrophylla et serrata faisaient partie des mauvais élèves et lasse de les arroser sans cesse, j’avais envisagé leur déplacement à l’ombre, installés dans de grandes bassines en acier galvanisé percées à 5 cm du fonds afin de constituer une réserve d’eau. L’endroit choisi est en lisière du bois sous les lilas, au milieu du lierre qui sert de couvre sol et qui donne à l’endroit un je ne sais quoi de mélancolique et d’abandonné. Cet espace lorsque nous sommes arrivés, il y a huit ans, était une sorte de fourré rempli de lilas et de seringats moribonds colonisés par le lierre et la vigne vierge et étouffés par un gros buisson de mahonias.  début 2009 derrière la cabane, les deux bouleaux couverts de lierre marquent l'entrée de la cl