le potager





Nous l'avons commencé dès notre arrivée.
L’emplacement s’imposait, à cet endroit il n’y avait rien : juste un sureau qui est tombé après un gros coup de vent et des yuccas que nous avons arrachés. 
Deux haies le délimitaient déjà, la grange fermait le troisième côté et nous avons clos le reste par une rangée de pommiers et de poiriers en palmettes obliques. Au milieu nous avons implanté une très belle porte en bois trouvée sur le site.

le site du potager à notre arrivée

Le plan du potager est très simple : quatre rectangles de 5m x 3,5m séparés par une allée d’un mètre 20. Tout autour un massif de clôture d’environ un mètre. 
Quelques années plus tard, pour gagner du temps, nous les avons divisés en deux dans le sens de la longueur, les entourant de cadre de bois non traités pour empêcher chiendent et potentille rampante de venir coloniser les cultures.


début des travaux au printemps 2009

Les allées sont enherbées sauf près des fils à linge où nous avons ajouté des dalles gravillonnées, récupérées sur place, pour avoir les pieds au sec au printemps.

quelques années plus tard
Le jardin souffrait au départ d’un défaut important: une partie est mal exposée car la grange très haute masque le soleil ; mais la terre est très bonne. Finalement les carrés sous-exposés me servent de pépinière. 

J’essaie de mettre en place une rotation des cultures pour les tomates, les pommes de terre et les pois. Pour le reste j’avoue que je fais un peu en fonction de la place qui est disponible au moment où je veux semer ou planter.

Je teste, j'espérimente sans arrêt.

le potager vu de la route en 2020

Les adventices qui me posent le plus de soucis sont le liseron, le chiendent, les renoncules rampantes et les potentilles rampantes. Les benoîtes des villes se ressèment beaucoup, j’essaie de les arracher au fur et à mesure. Je passe énormément de temps à désherber et à arroser. 


 
potentille rampante
ma bête noire...
renoncule rampante
une autre peste...


Les rosiers ne sont pas absents : « Violetta » et « Probuzeni » encadrent la porte en bois et une bouture de « Cornelia » marque l’entrée secondaire.



nous y avons ajouté une petite gloriette réalisée en fer à béton. Elle y apporte un peu de structure et de verticalité.


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